Communiqué de presse du Dr Joëlle MÉLIN
La santé en France est-elle déjà celle de l’Afrique subsaharienne ?
Le Premier Ministre dans son discours de politique générale a acté pour 2018 de l’obligation vaccinale pour tous les enfants de 11 vaccins : ceci est une erreur médicale grave, voire une faute lourde de santé publique.
Car le principe même de la vaccination est d’être un acte de santé publique préventif, avec le souci permanent et réactualisé du bénéfice-risque pour toute une population d’une modification éventuellement définitive de l’immunité de chacun des individus qui la compose, ce qui est loin d’être anodin.
Cela suppose l’efficacité avérée du vaccin à court et long terme, l’absence d’effets secondaires de l’agent vaccinal et/ou de son support, le pourcentage de personnes vaccinées dans une population donnée.
Les vaccins aujourd’hui obligatoires à savoir le DT polio et le BCG et cela tant que leur support a été simple, ont prouvé qu’ils étaient sans effet secondaire notoire, et ont empêché les affres du tétanos une fois qu’il est déclaré et la gravité majeure des épidémies de Poliomyélite. Aucune raison médicale donc de les refuser.
En revanche, les autres vaccins portent sur des pathologies rarement graves dans nos pays. Si, hélas, la rougeole ou la coqueluche tuent tous les jours au Mali ou au Congo, c’est rarement le cas de la France, sauf à penser que le taux de jeunes enfants immigrés dans notre pays est bien supérieur à celui qui est avoué.
Sans compter les adolescents et les adultes, qui sont, et cela statistiquement prouvé, porteurs de souches de tuberculose hyper résistantes. Cela pose différentes questions : pourquoi cette décision en l’absence d’études sérieuses sur les vaccins polyvalents ? Quel sera le coût de la couverture vaccinale à tous les enfants présents en France en âge d’être scolarisés ? Quelle est la part de l’immigration sanitaire spécifique à cette protection vaccinale ? Quelle est la part d’allégeance au lobby de l’industrie pharmaceutique ?….
Le Docteur Joëlle Mélin s’indigne de cette ingérence dans les prescriptions des médecins français et dans le choix éclairé des parents quant à l’avenir et la santé de leurs enfants.
À quand le vaccin contre la sottise autoritaire ?