Le Premier Ministre a reçu les organisations de représentants de la jeunesse, oubliant une nouvelle fois le premier mouvement jeune de France qu’est le Front National de la Jeunesse. Il a proposé « d’importantes améliorations » au Projet de loi « El Khomri ».
Si ces propositions peuvent être accueillies favorablement par les mouvements étudiants, elles n’ont vocation qu’à masquer la réalité persistante des défauts intrinsèques de cette loi.
Le gouvernement réussit ainsi un tour de passe-passe au terme duquel, à défaut de modifier ce projet, il y ajoute des dispositions destinées à « acheter » les étudiants profitant ainsi de la précarité de nombre d’entre eux. Dès lors, ils sont nécessairement tentés d’accepter l’entier projet de loi, qui reste par ailleurs source d’une grave flexi-insécurité pour l’ensemble des travailleurs.
En effet, toutes les mesures destinées à faciliter le licenciement des salariés que sont notamment, la facilitation du licenciement économique, la remise en cause du principe de la cause réelle et sérieuse ou encore les modalités du principe du maintien des contrats de travail en cas de transfert d’entreprises, restent inchangées.
Pour l’ensemble de ces raisons, le Cap Etudiant par la voix de Nicolas ROBINE, doctorant en droit du travail, maintient son opposition au projet de loi El Khomri, et cela nonobstant le masque dressé par M. Valls, qui persiste dans sa volonté de précariser les employés, sans répondre aux attentes réelles des salariés en devenir que sont les étudiants.