L’Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux numériques et de l’information, l’ENISA, dont le siège est basé en Grèce, a été conçue pour aider les États membres à être mieux équipés et préparés, afin de prévenir, détecter et répondre aux problèmes de sécurité de l’information.
Il s’agissait cette semaine au Parlement européen, de valider le budget 2019 de cette agence. Alors que l’Union européenne a augmenté le budget de l’ENISA de 47,58 % entre 2018 et 2019, seuls 79,66 % des postes étaient pourvus en 2019… Ce manque de personnel avait déjà été signalé, mais s’aggrave au regard des nouvelles fonctions de l’ENISA. Les salaires grecs seraient-ils si peu attractifs ?
Cette Agence apparaît donc sous-dimensionnée, étant donnés les défis grandissants en matière de sécurité informatique, notamment les questions brûlantes de stockage, d’exploitation ou de piratage des données personnelles ou industrielles. Le chantier est phénoménal pour sensibiliser et former les utilisateurs individuels, les entreprises et les institutions aux risques liés aux nouvelles technologies en matière de cybersécurité. Les failles de sécurité de la 5G que l’Agence a contribué à révéler en sont un exemple frappant.
A l’heure où l’Union européenne semble se réveiller sur la question sensible des données et de leur protection ainsi que sur les problématiques de cybersécurité dans leur ensemble, Joëlle MÉLIN, Députée française au Parlement européen, membre de la commission ITRE (Industrie, Recherche et Energie) demande que cette agence soit utilisée au maximum de son potentiel humain et financier.
Joëlle Mélin