Depuis 10 jours, il n’est question que de cela : François Fillon ne veut plus rembourser « le petit risque » . Qu’est-ce que cela veut dire ? Rien bien sûr, puisque qu’il n’existe aucun « petit risque médical » a priori, et que la bénignité d’une maladie n’est avérée qu’après coup. Comment va-t-on donc faire techniquement pour déterminer ce qui sera remboursé ou non ?
Cette phrase creuse est fondée sur une totale méconnaissance obstinée des technocrates dans des domaines vitaux.
En revanche, c’est la Mutualité Française elle-même qui chiffre à près de 20 milliards d’euros la perte de pouvoir d’achat des 50 millions de français qui ne sont pas à 100% et qui donc, ont cotisé depuis toujours de manière obligatoire.
Les mêmes mutuelles, faussement indignées, vont augmenter leurs tarifs, elles qui engrangent 24 milliards d’euros par an, pour des contrats complémentaires facultatifs, que les français, inquiets, ont cru nécessaire de contracter après l’avalanche de franchises et de déremboursements des années précédentes.
Le Dr Joëlle MELIN s’indigne de cette casse initiée il y a plusieurs dizaines d’années et en fin de laquelle, François FILLON portera l’estocade.