Déclaration écrite présentée au titre de l’article 136 du règlement sur la reconnaissance du génocide des chrétiens dans le monde et la création d’une journée européenne contre la persécution et la discrimination des chrétiens dans le monde.[1]
Mara Bizzotto (NI), Matteo Salvini (NI), Mario Borghezio (NI), Gianluca Buonanno (NI), Joëlle Mélin (NI), Georg Mayer (NI), Dominique Bilde (NI), Sophie Montel (NI), Marie-Christine Arnautu (NI), Louis Aliot (NI), Hans Jansen (NI), Aymeric Chauprade (NI), Nicolas Bay (NI), Mylène Troszczynski (NI), Sylvie Goddyn (NI), Gerolf Annemans (NI), Jean-François Jalkh (NI), Mireille D’Ornano (NI), Anna Záborská (PPE), Norbert Erdős (PPE), Aldo Patriciello (PPE), Remo Sernagiotto (PPE), Milan Zver (PPE), Ignazio Corrao (EFDD), Karol Karski (ECR), Stanisław Ożóg (ECR), Nicola Caputo (S&D), Zigmantas Balčytis (S&D), Daciana Octavia Sârbu (S&D), Enrico Gasbarra (S&D)
- La liberté de culte est en péril partout dans le monde et les chrétiens comptent parmi les groupes les plus persécutés.
- Selon le Center for the Study of Global Christianity, 100 000 chrétiens sont tués chaque année, c’est-à-dire cinq personnes par minute.
- L’OCDE confirme que dans le monde, 80 % des personnes persécutées pour des raisons religieuses sont de confession chrétienne.
- L’organisation Open Doors estime qu’au moins 100 millions de chrétiens sont tués ou torturés dans le monde et affirme que « si 2014 restera dans l’histoire comme l’année où les persécutions contre les chrétiens ont atteint leur point culminant depuis le début de l’ère moderne, la situation actuelle laisse présager que le pire est encore à venir ».
- La Commission est invitée à surveiller la situation des communautés chrétiennes dans le cadre du dialogue politique avec les pays du Moyen-Orient et d’Afrique.
- La Commission est invitée à faire en sorte que le versement de l’aide financière au développement soit conditionnée à l’engagement du pays bénéficiaire envers le respect du principe de la liberté de culte, de même qu’à son adhésion aux dispositions de l’article 21 du traité sur l’Union européenne et de l’article 205 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.
- Afin de sensibiliser l’opinion publique à ce génocide et de ne pas oublier les chrétiens victimes de l’intolérance religieuse, la présente déclaration demande la création d’une journée européenne contre la persécution et la discrimination des chrétiens dans le monde.
- La présente déclaration, accompagnée du nom des signataires est transmise au Conseil et à la Commission.
[1] Conformément à l’article 136, paragraphes 4 et 5, du règlement du Parlement européen, lorsque la déclaration recueille les signatures de la majorité des membres qui le composent, elle est publiée au procès-verbal avec le nom de ses signataires et transmise aux destinataires, sans être toutefois contraignante pour le Parlement.