Déclaration écrite, au titre de l’article 136 du règlement du Parlement européen, sur les enfants victimes de violence, d’abus ou de mauvais traitements[1]

Matteo Salvini (ENF), Mara Bizzotto (ENF), Mario Borghezio (ENF), Angelo Ciocca (ENF), Lorenzo Fontana (ENF), Mireille D’Ornano (ENF), Dominique Bilde (ENF), Hannu Takkula (ALDE), Joëlle Mélin (ENF), Dominique Martin (ENF), Edouard Ferrand (ENF), Philippe Loiseau (ENF), Salvatore Cicu (PPE)

  1. Selon une étude récente réalisée par l’institut de sondage Doxa, la violence exercée sur les enfants et les adolescents est en augmentation. Dans 70 % des cas, ces abus sont commis au sein du foyer familial et ne sont pas signalés.
  2. Le dernier rapport du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe sur la prévention de la maltraitance des enfants indique qu’en Europe, 18 millions d’enfants ont été victimes d’abus sexuels, 44 millions ont subi des violences physiques et 55 millions des violences psychologiques.
  3. Les articles 19 et 34 de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, adoptée le 20 novembre 1989 par l’Organisation des Nations unies, engagent les États parties à protéger les enfants contre toute forme de violence, d’abus ou de mauvais traitements.
  4. Par conséquent, la Commission et le Conseil sont invités:
  5. à prendre toutes les mesures nécessaires afin de prévenir toute forme de violence, d’abus ou de mauvais traitements à l’égard des enfants;
  6. à soutenir des campagnes d’information sur la gravité des troubles psychologiques et comportementaux, notamment les tentatives de suicide, dont peuvent souffrir les enfants victimes de mauvais traitements.
  7. La présente déclaration, accompagnée du nom des signataires, est transmise au Conseil et à la Commission.

[1] Conformément à l’article 136, paragraphes 4 et 5, du règlement du Parlement européen, lorsque la déclaration recueille les signatures de la majorité des membres qui le composent, elle est publiée au procès-verbal avec le nom de ses signataires et transmise aux destinataires, sans être toutefois contraignante pour le Parlement.