L’Europe pousse les jeunes à se faire harakiri !

La Commission européenne a trouvé un nouveau subterfuge pour dissimuler le catastrophique chômage des jeunes européens.

Elle a créé le Corps Européen de Solidarité, qui vise à réunir des jeunes, en stage ou en emploi, qui souhaitent bâtir une société plus inclusive, en venant en aide à des communautés et des personnes dans toute l’Europe. Elle vise aussi à relever des défis sociétaux. Ce dispositif offrira aux jeunes, de deux à douze mois, la possibilité de ne plus figurer dans les cohortes de chômeurs.

La France et l’Italie sont les deux premiers pays concernés par le soutien financier de l’Europe à destination de 6.000 jeunes, déjà chiffré à plus de 14 millions d’euros.

Parmi les activités proposées, on trouve encore et toujours la lutte contre la discrimination, le travail avec des groupes minoritaires tels que les Roms, les questions interculturelles et interreligieuses, ou bien encore l’accueil des nouveaux migrants pour les aider à s’intégrer dans leur nouvelle communauté.

A défaut de réunir les conditions économiques pour favoriser l’emploi des jeunes, l’Europe va donc utiliser sa jeunesse, au travers d’emplois précaires ou de stages non rémunérés,  pour faciliter l’accueil des migrants à leur propre détriment !

Marianne Thyssen, Commissaire européen pour l’emploi, va jusqu’à déclarer que « cette démarche permettra aux jeunes de développer leurs compétences et d’améliorer leurs perspectives sur le marché du travail ». C’est tout le contraire qui se profile !

Joëlle Mélin, membre de la Commission Emploi et affaires sociales, dénonce ce dispositif qui n’est en réalité qu’un énième tour de prestidigitation, pour dissimuler la dramatique réalité du chômage des jeunes en Europe et, qui tente, de manière abjecte, de faire croire aux jeunes qu’ils pourront trouver un emploi à l’issue de ces pseudos stages ou emplois !