Communiqué de presse du Dr Joëlle MÉLIN
Un tiers des séniors sans emploi ni retraite sont pauvres !
En publiant une étude sur la situation financière des séniors, la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère de la Santé (DREES) met en lumière la pauvreté qui touche nombre de nos aînés.
On y apprend que c’est plus de 1.4 Million de personnes âgées de 53 à 69 ans soit « 11% des personnes de cette tranche d’âge [qui] ne perçoivent ni revenu d’activité ni pension de retraite, qu’elle soit directe ou de réversion ». D’après l’étude, 32% de ces seniors, vivent sous le seuil de pauvreté avec moins de 1 000€ par mois et deux-tiers d’entre eux sont des femmes, souvent isolées. Force est de constater que cette précarité n’est pas sans conséquence. En effet, elle impacte directement la santé de ces ainés qui sont 29% à déclarer une mauvaise ou très mauvaise santé contre 11% chez l’ensemble des séniors. Pour ces ménages, les prestations sociales (RSA, allocation chômage et pension d’invalidité…) représentent plus de 44% de leurs revenus contre 4% pour les autres séniors, ce qui n’est pas acceptable !
Cette situation rappelle que le chômage des séniors dans nos sociétés est un véritable fléau très peu considéré. Si celui des jeunes est largement évoqué par les médias et la classe politique, ces derniers n’abordent que très peu les difficultés des plus de 50 ans à retrouver un emploi digne de leurs carrières et de leurs compétences.
Le Dr. Joëlle MELIN, député ENL au Parlement européen, s’insurge de cette situation et rappelle qu’il est nécessaire d’impulser des politiques sociales volontaristes afin de protéger nos ainés de la précarité et de les rapprocher de l’emploi lorsqu’ils n’ont pas atteint l’âge de la retraite. Elle rappelle qu’aujourd’hui, les différentes politiques encouragées par Bruxelles et menées docilement par E. Macron (Hausse de la CSG, fin de l’indexation des retraites sur l’inflation…) continuent d’asphyxier les retraités et participent à la hausse de la pauvreté chez les séniors, sans jamais s’attaquer au principal fléau : le chômage !