Quand on évoque « l’usine du futur », on désigne généralement une unité de production automatisée et connectée, une nouvelle étape de la production industrielle résumée par l’appellation Usine 4.0, en référence à la transition numérique. Une référence également à la 4ème révolution industrielle.
Après la vapeur, l’électricité, la numérisation du traitement de l’information, la nouvelle révolution concerne la mise en système global des hommes, des machines et de l’information.
Au-delà de la connectivité, ce « 4.0 » signe l’irruption de l’intelligence artificielle dans la création de richesse.
Il s’agit d’un bouleversement majeur qui transforme les rapports entre producteur et consommateur, conception et production, homme et machine.
Comme toujours, les nouvelles formes de création de richesse vont de pair avec un nouveau modèle économique, social, politique, territorial et environnemental.
Comprendre ce nouveau modèle et ses enjeux devrait être un préalable à la mise en œuvre de toutes les futurs politiques publiques.
Mardi 5 octobre 2021,
J’ai tenu une première conférence à Strasbourg, en marge d’une séance plénière du Parlement européen, pour présenter le rapport « L’usine du futur : vers un changement de paradigme ? » notamment à mes collègues parlementaires.