Par une loi préparée en catastrophe et votée à l’unanimité au Parlement le 18 janvier, les médecins à diplômes étrangers pourront exercer sur notre territoire et dans les hôpitaux français jusqu’en 2016, malgré l’absence d’équivalence à ce jour.
Cela se fait en totale contradiction avec la nécessité de contrôle de leurs qualifications.
Alors même que les jeunes français sont recalés en fin de 1ère année à 13,25/20 de moyenne, au nom d’un numerus clausus inepte, les « médecins » titulaires de diplômes à l’équivalence très approximative, exercent en lieu et place de nos jeunes concitoyens dans nos hôpitaux.
Il apparaît clairement que le numerus clausus est un outil déjà très ancien soutenu par la droite comme par la gauche, de la pénurie artificielle de soignants. Il est ainsi le moteur de l’immigration de personnels de santé qui, de facto, manquent cruellement à leur pays d’origine. Mais le bon Dr Kouchner nous a appris les vertus des « french doctors… »
Joëlle Melin, conseillère politique de Marine Le Pen à la Santé, s’insurge contre cette situation ubuesque et discriminatoire, propose la suspension pendant 7 ans au moins, le temps d’un cycle d’études médicales, du numerus clausus et la fermeture parallèle et progressive de la quasi-totalité de la filière des médecins à diplômes étrangers.