Communiqué de Presse du Docteur Joëlle Mélin, Député ENL du Parlement européen et conseiller municipal de Cluses

Le Président de la République a fait de grandes annonces protectrices à l’égard des victimes des attentats, lors d’une manifestation qui se voulait au-dessus des partis politiques et de toute polémique politicienne.

Cela cachait mal son entrée en campagne, non pas par la grande porte, mais par une porte dérobée.

Il a promis une grande réforme du Fonds de garantie, le même qui prend en charge les dommages si les auteurs d’infractions ne sont pas assurés ou dans le cas précis, des attentats.

Aucune nouvelle technique précise, uniquement l’assurance de la garantie de l’État.

Question : garantie directe (Via nos impôts…) ou indirecte sur le fonds de péréquation des assureurs (via nos cotisations d’assurance…) ? Dans tous les cas, le contribuable paiera. Ce qui, en soi, est loin d’être choquant face à la gravité des atteintes faites à certains de nos concitoyens, blessures physiques ou morales ou perte d’êtres cher. La réparation devant être la plus large possible.

Pour autant, le Docteur Joëlle Mélin, expert-judiciaire en matière de réparation du dommage corporel et psychologique, craint sincèrement que, loin d’alléger le processus ordinaire, les dispositions nouvelles soient retardées par le très grand nombre de dossiers (déjà près de 4000 pour les attentats de novembre), la gravité des dommages et les délais de consolidation pouvant atteindre 3 à 4 ans.

Au nom du Front National, elle demande fermement à ce que les éléments de la réforme, leur faisabilité et leur financement soient présentés au plus tôt aux Français.