Depuis quelques jours, le virus Zika, connu en Afrique depuis 40 ans et près de 10 ans en Amérique du sud, est soudainement impliqué dans des pathologies graves : syndrome de Guillain Barré chez les adultes (paralysie des membres supérieurs et parfois des fonctions respiratoires) ou microcéphalie avec retard mental sévère chez les nouveaux nés. A tel point que l’OMS se réunit en urgence le 1er février.
Dans l’attente de vérification de ces données alarmantes, diffusées par le prisme médiatique, il convient de rester prudent : seul le nombre de cas de microcéphalie, multiplié par 10 à 15 au Brésil en 2015, est un marqueur d’extrême alerte. Des études sont en cours après l’épidémie de 2013 en Polynésie.
Le Docteur Joëlle Mélin, au nom du Front National, incite fermement les autorités à une gestion de cette crise comme si elle était celle d’une pandémie : prendre la réelle mesure du phénomène et de se donner enfin les moyens de renforcer en France Métropolitaine, comme dans nos départements d’outre mer, ce qui est déjà fait contre la dengue et le chikungunya pour éliminer le vecteur commun , le moustique tigre : répulsifs cutanés et dans les lieux de vie, éradication des eaux stagnantes…dans le cadre d’une information ferme, claire et rassurante.
Tout en mesurant l’impact environnemental pour éviter, comme en Camargue il y a quelques années, les effets très négatifs sur les oiseaux et les abeilles d’une démoustication chimique intensive.
Plus largement, il est temps, y inclus avec l’aide de l’union européenne dont c’est un des rares rôles intéressants, de prévoir des actions globales sur tous les vecteurs connus des pandémies : mouches, moustiques et rats…