En augmentant de 300 places le numerus clausus pour la prochaine année des études médicales, le gouvernement Sarkozy se moque une fois de plus des Français.

Cela serait risible si les conséquences n’en étaient aussi graves pour la santé de tous nos concitoyens : à la fin des 10 ans d’études ce seront moins de 150 médecins à diplôme français qui exerceront.

Dans le même temps suite à une pénurie majeure orchestrée très en amont depuis déjà 30 ans par le système UMPS, les postes de médecins libéraux et hospitaliers sont distribués sans compter à des titulaires de diplômes étrangers, sans commune mesure avec le niveau d’excellence de nos universités. En 2010, c’est entre 60 et 100% de médecins à diplôme étranger qui se sont installés en Picardie, selon un rapport de l’Ordre des médecins de juin 2011. Évidemment, puisque les déserts médicaux ont été créés de toute pièce.

C’est pourquoi le Front National propose de rétablir le principe de priorité nationale dans ce domaine très sensible et donc de lever temporairement le numerus clausus pour les 7 ans à venir : seule cette solution permettra de rattraper le retard de soignants qualifiés, alors même que la démographie et l’espérance de vie augmentent. Il en va de notre santé à tous.