Tribune publiée par le site : Chassons.com

Il y a quelques jours, je découvrais avec une profonde indignation, dans les colonnes de « La Provence », le vandalisme dont ont été victimes les chasseurs du massif de l’Etoile (Bouches-du-Rhône). Dans la matinée du 19 février, ces derniers ont découvert la destruction de nombreux postes de tirs par des « activistes animaliers », dont l’intolérance n’a d’égale que la violence.

N’étant pas moi-même chasseur, je suis néanmoins scandalisée, comme chaque citoyen devrait l’être, par ce  modus operandi qui vise à détruire, à saccager voire à violenter ce que l’on n’apprécie pas. Ces attitudes « guerrières » sont d’autant plus révoltantes qu’elles se répètent depuis maintenant plusieurs années et que l’impunité des agresseurs est totale. Les autorités nationales ne sont visiblement pas intéressées à garantir la liberté des chasseurs et la pratique de leur passion, dans un pays où la culture de la chasse est pourtant ancestrale.

Pour habiter Aubagne depuis 50 ans et avoir été longtemps médecin semi-rural à Saint-Zacharie, je tiens à apporter tout mon soutien aux chasseurs du massif de l’Etoile dans ce combat pour nos traditions et pour nos libertés.

Je connais le rôle primordial qu’ont les chasseurs dans l’aménagement de nos espaces naturels et le soin qu’ils prennent à préserver l’équilibre des écosystèmes. La multiplication des sangliers est un bel exemple de potentielle non-régulation.

Alors que la chasse est le lieu privilégié de rencontres conviviales, où se tissent des liens dont notre société a tant besoin, elle fait l’objet d’une cabale particulièrement brutale de désinformation et de manipulation de l’opinion publique, orchestrée et financée par des officines politiques avec le soutien militant de certains médias hostiles par principe.

Membre de l’intergroupe « Biodiversité, Chasse et Campagne » et de la commission « Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire » au Parlement européen, je mène, à mon niveau, un combat en faveur d’une chasse éthique et pour le respect des chasseurs, acteurs majeurs de leurs territoires ruraux.

La bonne gestion cynégétique, la connaissance de la faune et de la flore, l’intérêt pour la balistique ou la sylviculture sont des trésors culturels qui se transmettent de génération en génération, dans le silence et la beauté de nos campagnes. La responsabilité de chacun, chasseur ou non, nous impose de veiller à faire bloc contre les idéologues haineux et sectaires qui fracturent chaque jour un peu plus notre société.